"J’attends que ça vienne" : et si on arrêtait de croire que les clients vont tomber du ciel ?
Trop de pros pensent encore que visibilité = ventes. Or, sans action commerciale concrète, pas de chiffre d’affaires. Dans cet article, le coordinateur de Kilink démonte les idées reçues sur la “communication suffisante” et invite à remettre en lumière des gestes simples : relancer, proposer, conclure. Pas de costume-cravate ici, mais du concret : comment transformer l’intention en action, et l’action en client. Kilink offre ce cadre : chaque semaine, on bosse sur son offre, son discours, ses prospects, avec exigence et bienveillance. Parce que le vrai développement, c’est celui qu’on provoque.
On a tous cette phase. Celle où, après avoir bossé sur son image, peaufiné son site, publié sur les réseaux et récolté quelques recommandations, on attend que ça prenne. Que le téléphone sonne. Que les mails arrivent. Que les prospects se bousculent. Et… rien.
"On confond visibilité et business. Être vu, ce n’est pas vendre. Il y a un pont à construire entre les deux, et ce pont, c’est l’action commerciale."
La commercialophobie douce
Dans les petites structures, le mot “commercial” fait peur. Il sent la contrainte, le costume mal taillé et la vente forcée. Alors, on évite. On se rassure avec des posts LinkedIn bienveillants, des newsletters “valeur ajoutée” et des cafés réseau. Ce n’est pas inutile. Mais ce n’est pas suffisant.
Passer à l’acte – appeler, proposer, relancer, conclure – est un art. Parfois inconfortable, souvent reporté, mais toujours nécessaire.
Et ce n’est pas réservé aux vendeurs-nés.
“Un bon professionnel, ce n’est pas juste quelqu’un qui fait bien son métier. C’est quelqu’un qui sait le proposer clairement, au bon moment, à la bonne personne.”
Réapprendre à provoquer les opportunités
Attendre que le bouche-à-oreille fasse tout, c’est comme espérer que l’algorithme vous porte chance. Ça peut marcher… ou pas.
La prospection directe, la relance après devis, la prise de nouvelles d’un ancien contact, ce sont des gestes simples, presque artisanaux. Ils ne font pas de bruit. Mais ils font du chiffre.
Et ce n’est pas une question de nature. Beaucoup de membres de Kilink sont à des années-lumière du commercial caricatural. Et pourtant, ils apprennent à faire un pas de plus. À structurer leur démarche. À faire de la place dans leur semaine pour ces petits actes de conquête. Parce qu’ils savent qu’aucune action, aussi brillante soit-elle, ne vendra à leur place.
Kilink, pour ne plus remettre au lendemain
Ce n’est pas une école de vente. C’est un cadre de progression. Chaque semaine, les membres travaillent sur leurs propres actions, à leur rythme, mais avec exigence.
On les aide à :
- Clarifier leurs offres,
- Oser relancer sans lourdeur,
- Prendre la parole avec plus de naturel,
- Et surtout, ne pas procrastiner leur business.
Dans Kilink, l’action n’est pas une injonction. C’est un muscle qu’on entraîne ensemble.
Conclusion : et si "commercial" redevenait un compliment ?
On peut aimer son métier, être passionné, aligné, inspiré… mais si personne ne comprend ce qu’on vend, à qui, pourquoi, et comment, le chiffre d’affaires ne suivra pas.
"Il ne s’agit pas de devenir des vendeurs. Mais de devenir des pros qui savent transformer une rencontre en mission, une idée en contrat, un contact en client."
C’est peut-être là, au fond, que commence la vraie communication.
Cet article fait partie d’une série consacrée aux grands constats qui ont inspiré la création de Kilink.
Envie de prendre du recul sur votre stratégie commerciale et de communication ? Découvrez aussi :
👉 Pourquoi le marketing digital ne tient pas ses promesses
👉 Le bouche-à-oreille est puissant, mais il faut savoir l’activer
👉 Et si on arrêtait de croire que les clients allaient tomber du ciel ?
Ces trois articles se lisent indépendamment, mais ensemble, ils dessinent une autre manière de penser le développement de son activité. Plus humaine. Plus lucide. Et plus efficace.