Jeune entrepreneuse seule au milieu d'une foule floue – symbole de l’isolement dans la communication locale.

On croit que communiquer, c’est poster sur Insta. Il se pourrait que cela soit un peu plus compliqué …

Communiquer localement, ce n’est pas juste poster sur Instagram ou mettre à jour sa fiche Google. C’est un travail de fond, exigeant, souvent payant, et qui demande bien plus que de jolis visuels. Le bouche-à-oreille, aussi puissant soit-il, n’est efficace que s’il est structuré, nourri, et aligné avec ce que les gens trouvent en ligne. C’est en partant de ces constats que le programme Kilink est né : un accompagnement collectif basé à Pau, pensé pour les entrepreneurs, indépendants et pros de la comm’ ou du développement commercial qui veulent progresser concrètement. Kilink, c’est une méthode, un rythme, une dynamique de groupe et beaucoup de réalisme : pas de recette miracle, mais des outils concrets pour structurer sa stratégie, passer à l’action et progresser chaque semaine. En clair, Kilink remet les pieds sur terre à la communication locale, sans fioritures, mais avec efficacité.

Quand je parle de « communication locale », beaucoup pensent spontanément à quelques posts sur Instagram ou LinkedIn, une page Facebook à jour ou une fiche Google My Business optimisée. Pour moi, le bouche à oreille est essentiel mais loin d’être suffisant. Globalement, gérer sa comm, trouver des clients, c’est à la fois plus compliqué, plus exigeant, et surtout moins gratuit que ça en a l’air …

"C’est ce constat qui m’a poussé à créer Kilink, un programme collectif basé à Pau, destiné aux entrepreneurs, indépendants et responsables commerciaux qui veulent progresser concrètement dans leur comm' locale et leur développement commercial."

L’illusion digitale

Tout commence par un malentendu : le digital nous vend l’idée que communiquer est simple, rapide et gratuit. Mais soyons réalistes, c’est tout sauf ça. Si poster sur les réseaux sociaux ou animer un blog paraît accessible en apparence, être réellement visible et attirer des clients demande une énergie colossale, une régularité sans faille et, bien souvent, un investissement financier.

Vous avez déjà essayé de faire connaître votre activité en local uniquement avec des posts gratuits sur Facebook ou Instagram ? Bon courage ! Pour vraiment toucher une audience locale pertinente, il faut souvent payer. On retrouve exactement les mêmes logiques qu’avec la publicité traditionnelle : il faut investir pour être visible. Rien de magique là-dedans.

“il faut investir pour être visible. Rien de magique là-dedans.”

Le mythe du bouche-à-oreille automatique

Autre idée reçue fréquente : celle d’un bouche-à-oreille naturel, spontané et suffisant. Oui, le bouche-à-oreille est probablement l’outil le plus puissant en local, mais contrairement à ce qu’on imagine, il ne tombe pas du ciel. Il doit être structuré, entretenu, nourri. C’est comme une plante : sans arrosage régulier, elle dépérit.

Réussir son bouche-à-oreille nécessite une véritable méthodologie : savoir présenter clairement son activité, donner aux autres les bons mots, les bons exemples, rester visible, crédible, recommandable, et surtout cohérent dans ce que l’on renvoie en ligne et hors ligne.

Imaginez qu’on vous recommande à quelqu’un, et que cette personne vous cherche ensuite sur Google. Si elle ne vous trouve pas, ou pire, si ce qu’elle voit ne correspond pas à ce qu’elle a entendu de vous, elle passera à côté. Il faut de la cohérence partout.

Homme immobile au milieu d’une rue bondée – image de la solitude dans la communication locale.

Une question de méthode… et d’action

Mais même avec un bouche-à-oreille structuré et une bonne visibilité digitale, un autre facteur crucial manque souvent : la capacité à passer à l’action, à prospecter, relancer, rencontrer physiquement ses prospects ou partenaires potentiels.

On peut être le roi ou la reine du digital, si on n’ose pas décrocher son téléphone, aller à la rencontre de ses clients ou partenaires potentiels, ou relancer ses devis, rien ne se passe. Certains ont un talent naturel pour oser pousser les portes, mais c’est également une question de technique, de stratégie. Et finalement, la communication, qu’elle soit digitale ou relationnelle, utilise les mêmes ressorts, demande du concret, des actions régulières.

Kilink : remettre du réalisme dans la comm' locale

C’est précisément pour répondre à ces constats que j’ai lancé Kilink, un programme collectif et régulier destiné à aider celles et ceux qui ne veulent plus avancer seuls face à ces défis.

Kilink réunit des professionnels chaque semaine autour d’ateliers très concrets. On ne promet pas de miracles, mais on apporte de la méthode, de la motivation, de la régularité. On apprend à structurer sa communication, son bouche-à-oreille et son approche commerciale, tout en profitant d’une dynamique de groupe et d’une entraide naturelle.

En clair, Kilink redonne du sens à la communication locale : c’est moins facile que poster une jolie photo sur Instagram, mais nettement plus efficace pour développer durablement son activité. Et finalement, c’est peut-être tout simplement du bon sens.

"Si tu veux vraiment avancer dans ta comm’ locale, faut arrêter de bricoler tout seul dans ton coin. Viens tester une séance, tu verras la différence. "

Viens assister à un atelier Kilink ! Dispo vendredi matin ?

Franck ZORDAN, Coordinateur des Ateliers Kilink

Cet article fait référence à une série d’articles  consacrés aux constats qui ont inspiré la création de Kilink.

Envie de prendre du recul sur votre stratégie commerciale et de communication ? Découvrez aussi :

👉 Pourquoi le marketing digital ne tient pas ses promesses
👉 Le bouche-à-oreille est puissant, mais il faut savoir l’activer
👉 Et si on arrêtait de croire que les clients allaient tomber du ciel ?

Ces trois articles se lisent indépendamment, mais ensemble, ils dessinent une autre manière de penser le développement de son activité. Plus humaine. Plus lucide. Et plus efficace.

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