Portrait de Franck Zordan, entrepreneur et communicant, fondateur de La Coloc et animateur du collectif Kilink

Franck Zordan : le chef d’orchestre-explorateur de la communication

Réalisateur, formateur et créateur de La Coloc, Franck Zordan incarne une nouvelle façon d’entreprendre : locale, collaborative et tournée vers le sens. À travers son agence Ouverture, ses formations et les ateliers Kilink, il aide les professionnels à mieux communiquer, à structurer leurs projets et à passer à l’action. Un chef d’orchestre-explorateur qui fait parler les images… et les gens, avec méthode, curiosité et bienveillance.

Un homme, quatre projets et probablement un café à la main

Difficile de présenter Franck Zordan sans se sentir un peu essoufflé.
Il dirige une agence de communication, développe un organisme de formation, anime un collectif d’entrepreneurs et gère un coworking. Certains appellent ça “l’hyperactivité”, lui préfère dire qu’il a plusieurs moteurs. Et tant que ça avance, tout va bien.

Dans le grand triangle du Béarn – entre Pau, Jurançon et un bon espresso – on croise souvent Franck en train de parler d’image, de stratégie ou de projet collectif. Toujours avec le même enthousiasme calme, celui du type qui fait les choses plutôt que d’en parler pendant trois ans.

“Je crois que j’ai besoin d’avoir plusieurs projets en même temps pour avancer, confie-t-il. Quand il n’y a qu’un dossier sur la table, je trouve toujours le moyen d’en ajouter deux ou trois.”

L’agence Ouverture : faire parler les images
(et les gens)

Son premier terrain de jeu, c’est l’audiovisuel. Avec son agence Ouverture, Franck accompagne depuis plus de quinze ans les entreprises dans la création de contenus vidéo. Spots, portraits, films d’entreprise, captations d’événements…
Mais pour lui, la vidéo n’est pas un simple outil : c’est une excuse pour aller chercher ce qu’il aime par-dessus tout — comprendre les autres.

“Quand on filme quelqu’un, on ne fait pas qu’appuyer sur ‘rec’. On écoute, on reformule, on découvre. Chaque tournage, c’est une rencontre.”

C’est d’ailleurs de là qu’est venu le nom de son agence : Ouverture.
Un mot simple, mais qui résume parfaitement son état d’esprit : ouvrir des portes, des idées, des perspectives.
Chez Franck, la caméra sert avant tout à déclencher du sens, pas à faire joli.

De la caméra au tableau blanc

Sauf qu’un jour, la caméra ne lui a plus suffi.
Franck s’est rendu compte qu’il aimait autant parler de communication qu’en faire. Et qu’il avait envie de transmettre ce qu’il avait appris sur le terrain — les réussites, les erreurs, les bons réflexes.
De là est né Formation by Ouverture, un organisme à son image : concret, accessible, un peu décalé.

«J’aime apprendre en faisant, pas en écoutant quelqu’un parler trois heures. Alors mes formations, je les imagine comme des ateliers où on bouge, on teste, on essaye.»

C’est le formateur qui n’impose rien, mais qui te pousse doucement dans le dos pour te dire “allez, maintenant, essaie !”.

Kilink : passer du café à l’action

C’est dans cette logique qu’il a rejoint l’aventure Kilink, et qu’il anime désormais chaque vendredi matin les ateliers collectifs du réseau.
Ils sont cinq, parfois plus, à se retrouver autour d’un café pour parler de communication, de prospection, de stratégie. Et surtout, pour avancer ensemble.

Franck rit : “Au début, certains viennent juste ‘pour voir’. Et au bout de trois séances, ils ont déjà refait leur pitch, leur site, leur plan d’action et leur confiance en eux.”

Son objectif ? Créer un espace où les entrepreneurs consacrent un vrai moment, chaque semaine, à leur développement commercial.
Et où ils sortent de la théorie pour passer à l’action.

«Ce que je veux, c’est qu’ils arrêtent de tourner en rond dans leur tête. Qu’ils testent, qu’ils échangent, qu’ils confrontent leurs idées. C’est fou ce qu’on avance quand on parle à d’autres humains.»

Le collectif comme moteur
(et anti-procrastinateur naturel)

Franck est convaincu d’une chose : travailler seul, c’est bien… cinq minutes.
“C’est plus rapide pour se trouver des excuses !” plaisante-t-il.
Le collectif, lui, impose un rythme, une dynamique, une forme douce de responsabilité.

Quand on dit à un groupe qu’on va faire quelque chose, on finit souvent par le faire.
Parce que ça motive, parce que ça engage, et aussi parce que c’est plus sympa d’être entouré de gens qui comprennent ce qu’on vit.

«On parle beaucoup de la solitude du chef d’entreprise, mais on oublie de dire qu’elle est optionnelle. Il suffit de s’entourer.»

Les ateliers Kilink, c’est un peu ça : un antidote à la solitude entrepreneuriale, une bulle de motivation collective où l’on rit, on cogite, et parfois on se dit qu’on aurait dû venir plus tôt.

La Coloc : un lieu où le travail a bon goût

S’il fallait un décor pour tout ça, ce serait La Coloc, son coworking situé au sud de Pau.
À l’origine, c’était juste un grand local trouvé pour installer l’agence Ouverture.
Un peu trop grand. Et comme souvent, l’excès d’espace a donné naissance à une idée.

Pourquoi ne pas partager ce lieu avec d’autres ?
Aujourd’hui, La Coloc est devenue un petit écosystème où se croisent créatifs, indépendants, consultants et rêveurs efficaces. On y travaille, on y déjeune ensemble, on y échange des bons plans et parfois même des clients.

“C’est fou comme un café partagé peut sauver une journée de boulot. Et puis c’est toujours plus motivant d’entendre un voisin dire ‘allez, pause finie !’ quand toi, tu traînes sur LinkedIn.”

Le maître mot : ouverture

S’il fallait choisir un seul mot pour résumer Franck, ce serait bien celui-là : ouverture.
Ouverture aux gens, aux idées, aux formats, aux essais, aux erreurs.
“C’est d’ailleurs pour ça que j’ai choisi ce nom pour mon agence, explique-t-il. Quand on filme quelqu’un, qu’on forme un groupe ou qu’on anime un atelier, c’est la même démarche : on ouvre.”

Chez lui, cette ouverture n’est pas un concept abstrait, c’est une manière de faire.
Il écoute, il relie, il fait circuler les idées. Il crée des passerelles entre les métiers, les personnalités, les univers.
C’est sans doute ce qui fait sa singularité : cette capacité à connecter des mondes qui, sans lui, ne se seraient peut-être jamais parlé.

“Passer à l’action” : sa devise

S’il y a bien une phrase qui revient souvent dans sa bouche, c’est celle-là :

“Réfléchir, c’est bien. Mais à un moment, il faut faire.”

Franck est allergique à la paralysie de la perfection.
Il croise trop souvent des entrepreneurs qui attendent le bon moment, la bonne idée, le bon logo pour se lancer.
“Le problème, c’est que dans six mois, le contexte aura changé. Alors il faudra tout repenser.”

Sa méthode : faire, observer, ajuster.
Des petits pas, des validations, et surtout… de l’action.
Il n’a rien contre les PowerPoint, à condition qu’ils ne deviennent pas une excuse pour repousser le moment d’agir.

“On se plantera, c’est sûr. Mais l’important, c’est de se relever plus vite qu’on est tombé.”

Le chef d’orchestre-explorateur

Quand on lui demande de se définir, il hésite un instant :
“Bricoleur de génie ? Non, sans le génie. Chef d’orchestre, peut-être, parce que j’aime coordonner les gens et donner le rythme. Explorateur aussi, parce que j’adore découvrir de nouvelles choses. Donc un mix des deux, avec beaucoup de travail entre les deux.”

Et ça lui va bien.
Chef d’orchestre, parce qu’il fait résonner les talents autour de lui. Explorateur, parce qu’il avance sans carte mais avec curiosité.
Il ne prétend pas tout savoir, il préfère savoir apprendre.

Un ancrage local, une vision collective

À travers Kilink, Ouverture, Formation by Ouverture et La Coloc, Franck construit un écosystème cohérent, ancré dans le Béarn mais ouvert sur le monde.
Chaque projet alimente les autres : la communication nourrit la formation, la formation nourrit le collectif, le collectif nourrit les rencontres, et tout cela finit par créer une énergie contagieuse.

“Je ne cherche pas à bâtir un empire, mais un écosystème vivant. Des endroits où les gens bossent, échangent, progressent. Des endroits où on se sent bien, tout simplement.”

C’est cette philosophie qu’il apporte à Kilink : faire du développement commercial un acte humain, concret, joyeux. Et redonner à l’entrepreneuriat son goût d’aventure partagée.

Le portrait “à la Kiwi”

Franck Zordan, c’est ce communicant qui préfère une bonne discussion à un long brief, un café à un PowerPoint, un essai raté à une idée non testée.
C’est le formateur qui fait réfléchir sans en avoir l’air, le collègue qui relance sans gronder, le voisin de coworking qui dit : “Allez, on s’y remet ?”

Toujours en mouvement, toujours curieux, il incarne une manière d’entreprendre sans stress inutile, mais avec une vraie exigence : avancer, comprendre, partager.
Il ne prétend pas tout révolutionner — juste aider chacun à trouver le bon rythme pour progresser.

“Fais, teste, ajuste, et surtout… fais-le avec d’autres.”

C’est simple, c’est clair, et ça résume tout l’esprit de Kilink : l’action, l’humain, et le plaisir de faire ensemble.

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