Le bouche-à-oreille revient en force dans les stratégies de communication locale. Mais ce levier réputé naturel est souvent mal compris ou mal utilisé. Franck explique pourquoi il faut arrêter de croire qu’il suffit de bien travailler pour que les clients fassent le reste. Structurer ses messages, aider ses prescripteurs, soigner sa visibilité en ligne : autant d’actions concrètes que les membres de Kilink apprennent à mettre en œuvre chaque semaine. Dans un monde saturé d’info et de contenus impersonnels, c’est l’humain, encore et toujours, qui fait la différence.
On croyait que le digital allait tout balayer : SEO, newsletters, réseaux sociaux… Et pourtant, plus que jamais, c’est l’humain qui fait la différence. Le bouche-à-oreille, ce vieux réflexe de mammifère social, redevient un atout central. À condition de bien l’utiliser.
“On est tous noyés dans du contenu généré par des intelligences artificielles et des calendriers éditoriaux désincarnés. Ce qui reste vraiment ? Une vraie recommandation de quelqu’un en qui on a confiance.”
Pourquoi le bouche-à-oreille revient en force
Parce que c’est rassurant. Parce que c’est gratuit (en apparence). Parce que dans un monde saturé d’algorithmes et d’annonces sponsorisées, le conseil d’un ami ou d’un client satisfait a encore du poids.
Mais aussi… parce que le digital a déçu. Trop d’attentes, pas assez de retours. Le fantasme du “je publie, donc je vends” s’est évaporé. L’illusion du “c’est gratuit et ça marche tout seul” s’est dissipée. Résultat : on revient aux fondamentaux. À la relation, à la confiance, au bouche-à-oreille.
Oui, mais… ça ne marche pas si on ne s’en occupe pas
Contrairement à une croyance tenace, le bouche-à-oreille n’est pas un super-pouvoir qui s’active en dormant. Il faut :
- Savoir quoi dire sur soi
- Aider les autres à bien en parler
- Être cohérent sur tous ses supports (réseaux, site, fiche Google…)
- Et ne pas avoir honte de se vendre (même un peu)
“Ce n’est pas parce que votre client est satisfait qu’il va penser à vous recommander. Et ce n’est pas parce qu’il pense à vous recommander… qu’il saura quoi dire de vous.”
Kilink propose donc de structurer le bouche-à-oreille : créer un pitch clair, des exemples concrets, donner aux autres des “mots clés” qu’ils peuvent facilement relayer. Tout ça dans un cadre bienveillant et pragmatique.
Structurer sans dénaturer
Pas question ici de transformer tout le monde en VRP. Mais professionnaliser sa visibilité, oui. Et ça commence par :
- Clarifier son offre (en 30 secondes, pas en 4 paragraphes)
- Identifier ses prescripteurs naturels
- Créer des contenus “relai” faciles à transmettre
- Soigner sa présence en ligne pour ne pas ruiner un bon bouche-à-oreille
“Quand on tape votre nom après une reco, ce qu’on trouve doit valider la recommandation. Sinon, c’est mort.”
Kilink, catalyseur de recommandation
Les membres de l’équipe Kilink ne sont pas là pour se vendre entre eux, mais pour apprendre à mieux activer leur réseau. La logique est simple : chaque semaine, des présentations brèves, des retours concrets, et des outils partagés. Petit à petit, le bouche-à-oreille s’optimise.
Et pas besoin d’être un génie du marketing. Il suffit d’être prêt à faire évoluer ses habitudes, à travailler son message, et à tester des approches nouvelles.
Et surtout : le bouche-à-oreille n’est pas suffisant
Kilink n’idéalise pas le bouche-à-oreille. Il le valorise… mais dans un écosystème.
Car une recommandation ne suffit pas si :
- Le site est obsolète
- La fiche Google est vide
- Le dernier post Insta date de 2021
- Le mail professionnel est en @hotmail
Bref, le bouche-à-oreille marche bien si tout le reste suit. Sinon, c’est une perte de temps.
Cet article fait partie d’une série consacrée aux grands constats qui ont inspiré la création de Kilink.
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Ces trois textes se lisent indépendamment, mais ensemble, ils dessinent une autre manière de penser le développement de son activité. Plus humaine. Plus lucide. Et plus efficace.